Les études
Pour construire et exploiter un parc agrivoltaïque, il est nécessaire d’obtenir un permis de construire, auprès de la préfecture qui implique notamment la réalisation d’une étude d’impact, préalable à la candidature aux appels d’offres de la Commission de Régulation de l’Énergie. Celle-ci comporte différents volets détaillés ci-dessous.
En parallèle de l’étude d’impact se déroulent les études d’ingénierie afin de définir l’implantation la plus optimale possible.
Le projet final se définit par itérations entre les différentes études et l’implantation finale afin d’éviter le plus possible les impacts.
Le volet environnemental
Le volet environnemental de l’étude d’impact repose à la fois sur des études bibliographiques (documentation sur les zones protégées, réglementation, données associatives) et sur des investigations de terrain (recensement d’espèces végétales et animales).
Les inventaires de cette étude sont réalisés sur un cycle biologique complet (un an). Des experts spécialistes de leur discipline arpentent la zone d’implantation prévisionnelle et ses alentours, selon les saisons et avec une pression d’inventaire fonction des enjeux du site.
Pour les projets de parc agrivoltaïque d’Épinac, l’étude faune/flore a été réalisée par le bureau d’études indépendant Envol Environnement.
Les sites projets sont principalement situés sur des prairies atlantiques humides, caractérisées par une variété de plantes communes et ici la présence sur deux sites de notamment deux espèces d’orchidées patrimoniales. On note également la présence, en périphérie des projets, de bois atlantiques, qui présentent un intérêt modéré pour l’avifaune et les chiroptères.
Les résultats de l’étude d’impact ont permis au bureau d’études de considérer les enjeux sur la faune et la flore comme modérés sur la plupart des secteurs.


Le volet humain et physique
L’analyse du milieu physique est nécessaire notamment pour appréhender le relief, déterminer la nature du sol et du sous-sol ainsi que d’évaluer le régime climatique et la circulation des eaux superficielles et souterraines locales.
Dans le cas des projets d’Épinac, l’étude d’impact sur le milieu physique et humain a été réalisée par le bureau d’études indépendant Inddigo.
Le principal enjeu physique est lié l’existence de zones humides sur, ou en proximité, des 2 zones potentielles d’implantation. Nos équipes devront réaliser un dossier loi sur l’eau et éviter au maximum l’impact sur ces milieux.
Le volet paysager
Le volet paysager de l’étude d’impact a pour but de décrire le contexte paysager dans lequel s’inscrit les projets, d’analyser l’impact des futurs parcs agrivoltaïques envisagé, et de le restituer notamment à partir de différents points de vue du territoire. Il en résulte que la végétation, en particulier aux abords du projet, limite la visibilité de celui-ci. De plus, les installations agrivoltaïques s’adapteront aux contours des parcelles. L’espace entre les rangées et la préservation de zones enherbées contribueront également à l’insertion paysagère.
Dans le cas des projets d’Épinac, l’étude paysagère a été réalisée par le bureau d’études indépendant Inddigo.
Cinq photomontages, simulant l’impact visuel des parcs, ont été réalisés depuis des points de vue notoires pour simuler l’implantation des projets sur le site. Les photomontages seront consultables lors de l’Enquête Publique.

Le volet agricole
Le volet agricole permet d’appréhender les enjeux propres au territoire de la Saône-et-Loire, à l’activité déjà en place et à l’évolution de celle-ci. Le potentiel agricole des terres sera qualifié pour estimer la qualité et la rentabilité actuelles et ainsi établir des prévisions futures. Les projets agrivoltaïques est alors co-construit avec les futurs exploitants, un bureau d’études indépendant et les équipes de RWE. Les projets d’Epinac s’étendent sur 19 ha de prairies qui seront tout au long du projet pâturées par des bovins. Les projets vont permettre de conforter les activités agricoles sur le long terme et permettre la reprise d’exploitation par un jeune agriculteur.